LE STRESS

VICTIME DU STRESS....

Extrait du livre p.13 à 15 : " La destinée de l'homme"

 

Dans vos différents livres et conférences vous insistez beaucoup sur le stress pourquoi ?

Dans notre situation de crise économique durable j'estime avant tout que l'art de vaincre le stress au quotidien est la meilleure chose que nous puissions réaliser afin de faire face.

J'aime parler du stress parce que, pour moi, il est le facteur déclenchant unique de la majorité des graves pathologies sur un terrain prédisposé. Nous vivons dans un monde d'agressions multiples, et un individu stressé est un individu agressé. Le stress entraîne des dommages dans notre corps mais ces lésions peuvent être réparées par notre organisme pour peu qu'il soit capable de le faire.

En effet, nous pouvons réparer les dégâts causés par le stress par l'intermédiaire de notre système nerveux végétatif. Le système nerveux végétatif est la partie de notre système nerveux qui commande tout le fonctionnement de notre organisme sans la dépendance de notre mental.

Ce système se divise en deux parties, le système sympathique et le système parasympathique.

Le rôle du système sympathique et de mobiliser de l'énergie dans notre corps à partir du glucose sanguin issu du repas précédent et du glycogène hépatique et musculaire qui est la réserve profonde du sucre.

Cette mobilisation sert à réparer les dégâts causés par le stress par l'intermédiaire notamment des glandes surrénales qui secrètent l'adrénaline et la cortisone. Et, si besoin, il mobilisera par la suite les réserves minérales profondes qui constituent en fait nos propres tissus.

Le système parasympathique a pour rôle de refaire les réserves qui ont été utilisées.

Ces deux systèmes doivent être en équilibre comme les plateaux d'une balance. Dans notre société actuelle où les aspects négatifs et angoissants ne sont que trop visible (pour ne citer que la conjoncture économique les catastrophes naturelles…) le système sympathique travaille en permanence et nous allons jusqu'à mobiliser à l'extrême nos réserves profondes. Les glandes surrénales secrètent alors davantage d'adrénaline pour mobiliser ce qu'il reste à mobiliser et elles s'épuisent vite.

Cependant, l'énergie vitale du corps garde également des réserves pour ses fonctions métaboliques de base.

Ainsi, à un moment donné, au niveau organique nous n'avons plus de sucre, de minéraux, de nutriments pour réparer les dégâts causés par le stress.Cet état organique engendre au niveau comportemental un état d'inhibition de l'action. C'est ce que l'on appelle « l'aboulie ».

L'individu n'a plus envie de rien, il se force à poser des actes même simples, à prendre des décisions et ressent une grande fatigue physique, une profonde lassitude. Mais le stress de la vie ne s'arrête pas pour autant… À partir de ce moment, instinctivement, l'individu va utiliser des sympaticomimétiques, c'est-à-dire des substances qui vont continuer de mobiliser en aveugle les réserves profondes de notre organisme, notamment les minérales qui ne devraient pas être utilisées car elles constituent nos propres tissus.

C'est l'exemple d'un chef d'entreprise

qui semblait en pleine forme, travaillait 7 jours sur 7, buvait deux litres de café et fumait un paquet de cigarettes par jour, et qui, suite à une mauvaise nouvelle apprise par téléphone, a fait une montée de tension et est décédé d'un anévrisme artériel. Ses tissus devenus tellement fragiles par la mobilisation à l'extrême des réserves ont conduit à cette tragédie.

Nous parlons souvent de la nocivité du cholestérol par rapport à ce type de maladie, on oublie du parler du stress et de la fragilité de la paroi des vaisseaux engendrée par le stress. N'oublions pas également que les glandes surrénales secrètent aussi la cortisone qui joue exactement le même rôle physiologique que l'adrénaline, c'est-à-dire la mobilisation des réserves pour réparer les dégâts causés dans le corps par une inflammation, une allergie, voire une infection. À partir de là, une décharge d'adrénaline peut engendrer un épuisement de cortisone entraînant une dépression immunitaire, facteur déclenchant de cancers sur un terrain prédisposé et de maladies auto-immunes. Dans ce cas-là, les défenses du corps deviennent tellement faibles qu'elles n'arrivent plus à reconnaître les tissus sain des tissus malades, comme dans la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde etc. Ce sont des maladies de civilisation qui, actuellement, augmentent à la vitesse grand V. Et c'est pour cette raison que je me bats depuis des années pour aider les gens à mieux gérer les différentes agressions provoquées par notre vie trépidante moderne.

 

 

En chacun de nous se cache un chef d’orchestre qui fera changer la société !

Dans mon film « Kaléidoscope d’une vie » je vous révèle les clefs qui permettraient de construire votre chemin vers le bonheur !

Que 2019 se transforme en corne d’abondance et déverse sur vous mille joies de toutes sortes !

 

Serge Leautier

 

 

 

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